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Ahmed Ali Ezzine, écrivain libanais

"L’ECRITURE EST UN FAIT TRAGIQUE "

Vous êtes écrivain, journaliste et comédien. Votre œuvre romanesque explore la mémoire rurale et le récit des anciens. Pourquoi cet intérêt ?
Les écrivains puisent dans la douleur, s'intéressent aux questions qui touchent à la société.J'écris sur la mémoire parce que la réflexion sur la douleur et la réflexion sur soi-même vont ensemble. C’est cette interdépendance que je voudrais mettre au centre de mes réflexions. Cette problématique conditionne la représentation de l’individu et de la société arabes dans la fiction romanesque. Une littérature qui se caractérise par l’implication directe de l’auteur en tant que militant et porte-parole de sa communauté.

Le mode de récit que vous avez adopté consiste à manier la création et la narration. Cette approche vous a-t-elle posé des difficultés particulières du point de vue de l’écriture ?
Je n’écris pas sur mon parcours personnel. Lorsqu’on écrit, on s’adresse à une société, en vue de guérir des maux. Je pense qu’à un moment donné, l’ouvre de l’écrivain a pour fonction de sublimer les choses, de sublimer le sens, de sublimer à la fois le lecteur à travers le livre et à travers les mots. À ce moment là le livre devient une sorte de puits, où chacun va puiser quelque chose, où chacun va peut-être aussi partager quelque chose. On s’interroge souvent sur l’existence, l’avenir de nos nations et nos peuples. Ce qui frappe le lecteur confrontant les travaux sur les représentations sociales à ceux sur la mémoire collective, c’est la parenté apparente des caractéristiques attribuées aux deux phénomènes et la place centrale qu’elles occupent dans leur espace théorique respectif.

Dans votre dernier roman « Al arafa », vous revenez à votre ville, Beyrouth. Pourquoi aviez-vous exploré à nouveau une période déjà lointaine ?
A mon avis, il est important de revenir à son passé, car c’est un socle important de la culture et de la création. La création dans son sens le plus large, c’est le passé. Dans cet ouvrage, il n’y a pas que l'amertume, mais il y a aussi beaucoup de gaieté, de bonhomie, de bonheur et d'espoir. En réalité, j’ai écris les mémoires de ma ville natale, Beyrouth. En réalité, l’écriture est un fait tragique. Preuve à l’appui, il n’existe point d’auteur heureux.

Entretien réalisé par Farès Ferhat

 


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