"L'ALGERIE DEVRAIT S’OUVRIR DAVANTAGE AUX PAYS AFRICAINS "
Lettres de guinée est le thème de la conférence de ce vendredi au stand Esprit Panaf (pavillon G). Vous faite la promotion d'un nouveau projet, nous a-t-on dit...
C'est vrai. Cette année 2017, on a crée la capitale mondiale du livre, un label de l’Unesco. Ma présence ici va être principalement axée sur la promotion de ce projet. Au sein du salon du livre d’Alger et principalement au niveau du pavillon Esprit Panaf. Il s’agit de « Conakry, capitale mondiale du livre ». C'est un label de l’Unesco initié en 2001. Chaque pays membre peut proposer la candidature d'une ville. Depuis 2001, ça tourne. En 2017, Conakry est à l’honneur. Le mandat se passe durant une année. Il a commencé le 23 avril 2017 et il va se poursuivre jusqu’au 22 avril 2018. C’est une année d’activités et d’événements. Une année d’investissement. Et une année de rencontres et d’échanges.
Ce qui a toujours manqué au niveau de l’édition africaine et la coédition sud-sud. Comptez-vous penser à des projets dans ce sens en Algérie maintenant que vous êtes au SILA?
En tant qu’éditeur principalement aussi chez l’Harmattan Guinée, on n’a pas de problème de distribution et de diffusion par ce que on est représenté partout dans le monde entier. Aujourd’hui, on est en train de développer une technologie qu’on appelle ILP c'est-à-dire l’impression à la demande. Le mécanisme est installé à Dakar. Le Sénégal ravitaille tout et nous en Guinée on prend le relais. Sinon, ce qu’il faut souligner il ya une association des éditeurs africains qui s’est mise en place intitulé Union des éditeurs africains . L’un des objectifs de cette association est de favoriser la coédition et faciliter la distribution d’un livre en Afrique.
Qu’est en t-il de l’Algérie dans cette chaine de distribution ?
C’est ma première visite en Algérie. Je suis heureux de venir découvrir ce pays. On avait une autre perception de l’Algérie mais aujourd’hui j’avoue que les préjugés sont en train d’être cassés. On reconnait que l’Algérie est un pays africain avec une culture africaine. Nous avons tellement de choses proches les uns des autres. Ma présence ici fait l’objet d’une coopération que nous avons à établir avec l’Algérie sur le plan culturel. Par ce que à l’ouverture de Conakry capitale de la culture mondiale du livre, l’Algérie était représenté par le ministère de la Culture et le commissariat général du SILA. En retour, nous avons reçu une invitation. Ce genre d’escale va permettre de favoriser les échanges entre les pays africains, d’autant que le SILA est considéré comme le plus grand salon du livre en Afrique. L'Algérie devrait s’ouvrir davantage aux pays africains pour renforcer la coopération, les échange en vue de faciliter la circulation des livres en Afrique de façon générale.
Entretien réalisé par Rym Hind
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