Concours de nouvelle fantastique de l’IFA |
RYM LEÏLA MELLAL DECROCHE LE PREMIER PRIX
Le stand de l’Institut français d’Algérie (IFA) a organisé mardi, la remise des prix de la quatrième édition du concours de la meilleure nouvelle fantastique.
L’émergence des jeunes talents algériens est l’un des principaux objectifs de ce concours. Dix finalistes ont été retenus sur 77 participants. Ils bénéficié d’une édition commune chez Média Plus (Constantine) sous le titre « A la recherche du patrimoine perdu ».
Assia Chala, Amina Djender, Amel Hamouda, Sara Houachine, Zoubida S. Khechab, Rym Leila Mellal, Djouher Mezdad, Nibel Sellam, Rachid Benmechri et Mourad Chamekh ont exploré le patrimoine culturel matériel et immatériel des quatre coins de l’Algérie pour en faire des nouvelles fantastiques. Parrain de cette quatrième édition et membre du jury, le bédéiste franco-algérien Djilali Defali s’est dit impressionné par le niveau des concurrents.
Djilali Defali a trouvé la thématique adéquate à la créativité pour une œuvre fantastique. « J’adore la culture et le patrimoine, c’est magnifique que cela soit mélangé au fantastique qui est mon domaine de création », a-t-il noté. Le premier prix a été attribué à Rym Leila Mellal pour sa nouvelle « la blanche et le bâton ». « Ma nouvelle parle du patrimoine de la Casbah à travers un saint protecteur d’Alger au nom de Sidi Ouali Dada, qui aurait sauvé Alger des espagnoles au XVI siècle en déclenchant une tempête avec son bâton. J’ai essayé de mêler ça à mon vécu de résidente en Psychiatrie, pour parler du regard que les gens portent sur cette spécialité, sur les patients et leurs souffrances », a-t-elle confié.
Lauréate du deuxième prix, Sara Houachine, étudiante en génétique à Bejaia a participé avec sa nouvelle « La solitude des ruines » qui met en avant une fille au nom de Zahra, considérée comme paria dans son village. « Zahra développe depuis sa tendre enfance le don d’apercevoir des êtres qui ont vécu antérieurement. Tout se bouleverse lorsqu'elle fait la rencontre du fantôme du Colonel Amirouche prés de Yema Gouraya », a-t-elle expliqué. Le troisième prix a été décerné à Nibel Sellam pour sa nouvelle « Le marque-page ».
Adel Brahim |
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