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Le public manifeste une curiosité à ce qui s’écrit actuellement

Le roman algérien de langue française est né dans un contexte colonial. Depuis l'indépendance du pays, il a évolué et s’est diversifié. Il reste, malgré les aléas de l’édition, très présent dans le paysage éditorial national. Chaque année, on assiste à l’émergence de nouveaux auteurs, chacun propose un texte qui exrpime son imaginaire et à travers lequel se traduit sa sensibilité. « Le roman algérien se porte bien.

Il est toujours là. La question de la langue, contrairement à ce qu’on a l’habitude d’entendre, représente un faux débat. On continue toujours d’écrire. Ecrire en français n’est en aucun cas une histoire de génération. Il y a des jeunes pousses qui écrivent en français »»», a estimé Yasmina Belkacem des éditions Chihab. « Il y a beaucoup de fiction. Les jeunes lisent et écrivent. Car il y a un fort besoin de raconter une histoire, de dire quelque chose, de faire partager un sentiment, un vécu », a-t-elle estimé. Les jeunes auteurs écrivent d'après des référents littéraires divers et puisent dans leur expérience personnelle ou collective.

Qu'en est-il du lectorat?« Contrairement à l’idée reçue, il y a en effet des lecteurs. Et à en juger par le public qui vient au SILA. Il y a une vraie soif chez le public de lire. Il vient au Salon, demande, se renseigne sur tel ou tel autre titre. Il cherche et achète. Les jeunes achètent. Un lectorat jeune existe », a estimé Yasmina Belkacem. Le roman algérien de langue française existe parce qu’il y a une demande. « On lit de plus en plus les auteurs algériens .

Le lectorat algérien, qui s’est affiné, s’intéresse aux écrivains algériens. Outre l’intérêt qu’il porte pour le roman algérien de langue française, le public manifeste une curiosité à ce qui s’écrit », a-t-elle indiqué. Si le lecteur affiche une certaine sympathie pour le roman algérien en langue française, c’est parce qu’il trouve chez l’écrivain une expression qui garantit l’authenticité de la parole. Le roman lui parle et auquel il s’identifie. « Quand on voit l’affluence du public au SILA, lorsqu’on constate qu’il y a des gens qui achètent, et que quand on voit parallèlement la réalité de la distribution du livre chez-nous, ça ne colle pas. On ne comprend pas », a déclaré, pour sa part, Samia Zennadi des éditions APIC. Le lectorat existe, selon elle. «Le lectorat algérien s’intéresse aux auteurs malgré le manque de visibilité de nombreux d’entre eux», a-t-elle souligné. Cela est dû, selon elle, à l’absence de canaux de promotion, tels les blogues et les revues littéraires. Elle a relevé que le roman algérien ne trouve presque pas de place à la radio et à la télévision. « L’absence de la critique fait que les auteurs algériens manquent de visibilité médiatique.. Le livre a besoin de beaucoup d’outils de promotion », a-t-elle insisté.


Yacine Idjer



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