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Le Rendez vous de l'Histoire au Sila

"LE COLONIALISME N'EST PAS MORT"

Un débat sur le colonialisme a été animé, mercredi à la salle Sila au pavillon central, par des spécialistes de l’histoire comme Abdallah Hamadi, Malick Kane, Rios Saloma, Fouad Soufi, Niels Anderson et Rachid Khettab. La rencontre s’est déroulée en présence de l’ancien ministre de l’Intérieur Nourredine Yazid Zerhouni et l'ancien ministre des Finances, Mourad Benachenhou, des historiens, des professionnels du livre et des journalistes.


Le sénégalais Malick Kane, président du think tank African Renaissance International Ground (basé à New York), a évoqué le néocolonialisme et « ses nouvelles formes » de pénétration en Afrique. Selon lui, l'ombre du code de l'indigénat plane toujours sur le continent. «Je pense qu’il nous faut une approche structurelle pour parvenir à une décolonisation culturelle et une réappropriation de la langue maternelle, de l’initiative historique et politique ainsi que la possession territoriale », a-t-il analysé. Le suédois a été tranchant: « le colonialisme n’est pas mort, donc, l’autopsie peut commencer mais ne peut pas être achevée, parce que le colonialisme reste une réalité, sous différente formes, autre que le colonialisme territorial tel qu’il était centré en Algérie, de 1830 à 1962 ». « Le colonialisme est toujours là, sous des formes économiques, financières. Il est dans le Tiers monde mais en Europe aussi comme en Grèce, et dans le monde », a-t-il appuyé.

Pour l’historien algérien Fouad Soufi, le phénomène colonial n'a pas été suffisamment analysé. « Nous n’avons pas créé de structures pour comprendre pourquoi il y a cette colonisation, comme beaucoup de pays l'ont fait font. De leurs côtés, les historiens ont décrit les massacres coloniaux, ont vu comment le peuple a réagi. Toutefois, ces mêmes historiens n’ont pas répondu à la question fondamentale, qu’est-ce qu’il reste aujourd’hui du système colonial ? », s'est-il demandé. L’historien et académicien, mexicain Rios Saloma a, pour sa part, retracé les éléments qui ont caractérisé la conquête de l’Amérique en détaillant « les aspects positifs et négatifs » et les « héritages contemporains » de la colonisation européenne de l’Amérique du Sud. «Cette conférence est très intéressante, ce qui nous permet de réfléchir sur le passé antique et récent, mais surtout sur l’avenir », a-t-il estimé. L’auteur, écrivain et traducteur Abdellah Hamadi a parlé de la colonisation espagnole de l’Amérique Latine. Il a refusé l’appellation « colonisation » et préfèrant occupation. « Je refuse le terme de colonisation, parce que ce mot contient une connotation positive. Je préfère occupation. Les français ont toujours parlé d'occupation allemande, jamais de colonisation allemande », a-t-il souligné.

Farès Ferhat

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