| Rencontre sur le livre pour enfant |
"RAMENER QUELQUE CHOSE DE FRAIS"
Le stand du ministère de la Culture, à l'entrée du pavillon central, a abrité samedi une rencontre sur le thème « Le livre pour enfant : Les perspectives et l’avenir », animée par des universitaires. Abdelhamid Bourayou, linguiste et chercheur en patrimoine populaire, a parlé de la numérisation des livres pour enfants « Nous devons accepter la numérisation.
L’intellectuel algérien ou du monde arabe doit participer à l’édition de ce qui convient son peuple, et ce qui provient de sa culture en bâtissant quelque chose de nouveau . Il ne doit pas répéter ce qui a été fait par les anciens mais ramener quelque chose de frais qui sera à la hauteur des demandes de l’enfant d’aujourd’hui » a-t-il dit.
Reda Zellagui, enseignant a l’université de Boumerdès, a, quant à lui, proposé d'utiliser la technologie pour transmettre aux enfants la littérature. « Les entreprises doivent s’y investir pour faire apprécier aux enfants la lecture des livres » a-t-il noté. Selon, Soualah Wahiba, universitaire, l’enfant handicapé a aussi le droit à l’éducation. « Pour l’aider il faut recourir aux textes numériques. Cela lui permettra d’enregistrer tous les programmes pédagogiques car l’enseignant ou les parent ne peuvent pas assurer toute son éducation. Il risque de se lasser des répétitions » a elle prévenu. Pour Said Bouhoun Ali, universitaitre, les auteurs et les intellectuels algériens doivent se renouveler leur travail et leurs méthodes. « Nous avons besoin d’un travail cumulatif et cesser de répéter toujours les mêmes sujet, nous avons des auteurs non connus, et pourtant ils écrivent pour les enfants. Il est temps que la littérature pour enfants évolue en Algérie. Nous avons les capacités pour cela » a-t-il conclu.
MAYA. D
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