Presentation du SILA 2016
 
ACCUEIL|CONTACT|ÉDITIONS PRÉCÉDENTES|MENTIONS LEGALES

الصالون الدولي للكتاب بالجزائر Le salon Invité d'honneur ProgrammeEsprit panaf Photos & vidéos Presse

Mohamed Sari, ecrivain et universitaire

"UNE ANTHOLOGIE DESTINEE AUX LYCEENS POUR FAIRE CONNAITRE LA LITTERATURE ALGERIENNE"

Vous avez dit que la fabrication du livre en Algérie est tombé dans la facilité. Est-ce la faute aux éditeurs et aux commissions de lecture ?

La facilité est devenue un acte quotidien, à partir du moment où dans l’enseignement, les élèves ne fournissent pas assez d’efforts pour comprendre le texte, pour lire la profondeur d’un livre, ils se contentent de quelques recherches superficielles sur la toile, automatiquement, cela devient une habitude. Ceux commencent à écrire dans ce processus ne font que noircir les pages. Des textes médiocres ont été publiés au nom du slogan « d'aide à la jeunesse »...Nous avons plus de 600 éditeurs en Algérie certains ne sont que des commerçants. C’est devenu un gain facile. A partir de là, la qualité du livre n’est pas le souci de l’éditeur.

Vous prenez part à la création d’une anthologie d’auteurs algériens pour les élèves. Qu'en est-il ?

C’est une initiative des Ministères de la Culture et de l'Education nationale avec l'idée d’introduire les écrivains algériens dans les manuels scolaires. Les deux ministères se sont entendus pour créer une anthologie d’écrivains algériens destinée aux lycéens pour faire connaitre la littérature algérienne en trois langues, à savoir l’arabe, tamazight et le français. L’objectif est de faire connaitre les auteurs algériens à la jeune génération. Lorsque l’œuvre d’un écrivain algérien est lue, analysée et discutée avec l’enseignant, cela va pousser l’élève à découvrir l’auteur algérien et lire ses livres.

Le livre amazighe n’est pas assez traduit, pourquoi selon vous ?


La langue a toujours été de vocation orale, les gens se contentaient de transmettre oralement les écrits, les contes, les poèmes et les fables. Mais, pendant les dernières décennies, les amazighophones ont pris conscience que cette langue doit passer de l’oralité à la scripturalité. A partir des années 1980, les auteurs écrivent en langue amazighe. Il est vrai qu’ils ne sont pas visibles, mais ca viendra avec le temps.


Entretien réalisé par Farès Ferhat



Espace exposants exposants

Espace réservé aux exposants du salon
Public Public
Informations utiles pour le public et visiteurs du salon
Revue de presse Revue de presse

Nous vous proposons les articles de presse qui ont été publiés à ce jour, sur le salon international du livre d'alger 2017
Facebook

le SILA est présent sur Facebook. Un espace d'échanges et d'informations pour être au plus près du salon, pendant le sila, mais aussi toute l'année. Pour être les premiers informés de notre actualité,...

 
SILA - Salon international du livre d'alger 2017
Copyright © 2010 - 2017 SILA - Salon International du Livre d'Alger
Tous droits Réservés 
Conception, Réalisation & Référencement
bsa Développement