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Malick Kane, directeur de publication de l’AFRIG Mag

"ON ESSAYE DE SE REAPPROPRIER NOTRE PROPRE ESPACE "

Le sénégalais Malick Kane est président de l'African Renaissance International Ground (AFRIG). Il vit entre le Sénégal et les Etats Unis.

Pour vous, le colonialisme n’est pas totalement fini. Pourquoi?

Le colonialisme n’est pas une matière mais une vision du monde. On est on pool, on veut avoir une périphérie économique. On veut que les autres soit une continuité de notre vision du monde et de notre projet. Je veux faire comprendre aux gens qu’à travers l’histoire il n'y’a aucune possibilité d’aller en dehors du territoire et de le dominer, sauf avec d’autres possibilités telles que les espaces économiques et l’impérialisme culturel. On va essayer de les franciser et leurs donner des valeurs en les orientant vers tous les types de connaissances et essayer de contrôler leurs accès a l’information et à la connaissance.

Qu'en est-il de la doctrine coloniale ?

La doctrine coloniale est entrain de se muer de la colonisation spatiale vers une colonisation mentale. On a vu aussi le rôle de la religion qui accompagne toujours l’histoire. En Afrique noir, on a ce problème, les religions sont les conducteurs de mode de vie et de la civilisation. Le Facebook joue également son rôle dans ce débat, il contient plus de population que l’Afrique, un milliard d'humains.

Quelles solutions proposez-vous afin de combattre cette colonisation indirecte ?

Je suis un panafricain, la première chose qu’il faut faire a travers notre continent est d’identifier les références et les héros nationaux et bâtir des systèmes et des modèles à partir de ces dernièrs. Au Sénégal, le 8 novembre prochain, on va commémorer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba qui était un résistant pacifique. Son influence est devenue internationale car il s’est battu avec les idées pas avec les armes. On essaye de se réapproprier notre propre espace, de le construire à notre manière car la façon dont on occupe notre espace reflète qui nous sommes. Nous devons nous unir et aller vers les Etats Unis d'Afrique. Aujourd'hui, en 2017, c'est possible avec la jeunesse afropolitaine (la jeunesse des villes africaines). Il faut aller vers de nouveaux partenariats (...) L’institution « postcoloniale » la plus dangereuse est l’école ou notre éducation. L'école utilise la langue coloniale. Vous, en Algérie, vous avez de la chance d'utiliser l'arabe et le berbère en plus du français. Nous n'avons pas encore fait les assises de la colonisation. Même nous avons eu des intellectuels qui ont prôné l'introduction des lanuges nationales à l'école, mais cela n'a jamais été fait. Nous sommes dans une désidentification. Nous sommes dans une école Négricide qui tue l’homme noir. Les traces sont impériales....


Entretien réalisé par Maya.D



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