"CEUX QUI VONT VERS LE ROMAN ONT PLUS DE CHANCE D’AVOIR UNE RECONNAISSANCE LITTERAIRE "
Force est de constater qu’il y a très peu d’auteurs algériens qui écrivent des nouvelles. Ce genre littéraire est peu présent dans l’édition algérienne. Quelles en sont les raisons ?
C’est un triste constat en effet. C’est une réalité qu’on ne peut voiler. Si des auteurs, notamment ceux de la jeune génération, se tournent essentiellement vers le roman, c’est parce qu’il y a un manque d’intérêt à l’égard de la nouvelle. Il y a un manque d’espace favorisant leur épanouissement dans le domaine de l’écriture.
Comment expliquer cette situation ?
Il y a un problème de notoriété. Ceux qui vont vers le roman ont plus de chance et de possibilité d’avoir une reconnaissance littéraire. Ttous cherchent la célébrité et une certaine estimation de la part de la critique et du lectorat. Le roman s’avère plus rentable que la nouvelle. Les gens préfèrent lire plus un roman qu’une nouvelle.
Rien ne semble fait pour remédier à ce problème...
Tout à fait. Les éditeurs ne veulent pas prendre le risque d’éditer un recueil de nouvelles. Pour eux, il s’agit d’un secteur qui ne rapporte pas. « La nouvelle, ça ne se vend pas », disent-il. Et ceux ou celles qui écrivent la nouvelle sont marginalisés, de facto.
Parlez-nous de votre expérience dans l’écriture.
Je suis à la fois romancier et nouvelliste. Je suis à l’aise dans les deux registres. Là où je me trouve j’écris. Aucun genre ne me pose problème. Pour moi, la nouvelle comme le roman ou autre genre littéraire est une forme d’écriture qui me permet d’exprimer mes pensées, de dire ma sensibilité.
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